
La communion avec le peuple rémois était totale après cette deuxième victoire de la saison ! (© Stade de Reims)
villers-bretonneux annonce gratuite rencontre Sorti vainqueur de son dernier déplacement à Rennes, le Stade de Reims comptait bien profiter de cette semaine à trois matchs pour continuer d’engranger des points. Après un nouveau match nul face à Lorient, les hommes d’Óscar García se sont inclinés en milieu de semaine à Lille, payant très cher leur première mi-temps ratée. Néanmoins, ils ont parfaitement conclu leur enchaînement de matchs en s’imposant à domicile contre Nantes.
http://das-musikhaus.com/?kanavka=peyton-manning-dating&398=cf Avec quatre points empochés sur neuf possibles, retour sur une semaine fructueuse qui lance définitivement les Rémois dans ce championnat.
Un nouveau nul face aux Merlus
Pour cette première rencontre face à Lorient, Óscar Garcia décide de reconduire le onze titulaire vainqueur à Rennes une semaine plus tôt. Rapidement, Hugo Ekitike profite d’un long dégagement de Rajković pour se présenter face à Nardi et l’ajuster facilement, mais l’ouverture du score est refusée pour une position de hors-jeu. Malgré quelques tentatives de Munetsi et Konan au cours de ce premier acte, cette occasion restera la plus franche de la première période pour des Rémois qui ont globalement dominé sans pour autant concrétiser leurs temps forts. Il faut même un impérial Rajković pour s’imposer face à Mendes, et ainsi permettre à son équipe de ne pas être menée juste avant la pause.
Au retour des vestiaires, l’international serbe est tout autant décisif pour repousser les tentatives lointaines de Silva puis Monconduit. L’orage étant passé, les Rouge et Blanc se remettent en ordre de marche grâce à l’entrée en jeu de Valon Berisha à l’heure de jeu. Servant parfaitement le néo-rémois Van Bergen, ce dernier réalise un festival dans la surface mais voit sa frappe passer juste à côté du but de Nardi. La dernière occasion du match est pour Anastasios Donis : sur un centre quasi-parfait de l’ancien du Red Bull Salzbourg, le manque de confiance de l’attaquant rémois lui fait certainement manquer la balle de match, à quelques minutes du coup de sifflet final. Avec ce nouveau match nul, le quatrième cette saison, Reims prend un nouveau point avant de se rendre au LOSC trois jours plus tard.
Une première mi-temps qui coûte cher
Après avoir concédé le point du match nul face aux Lorientais, les Rouge et Blanc devaient se rendre au stade Pierre Mauroy pour y affronter le champion de France. Pour cette affiche du milieu de semaine, García décide d’effectuer plusieurs changements offensifs avec les titularisations de Valón Berisha et Nathanaël Mbuku, reléguant ainsi les précieux Kebbal et Ekitike sur le banc. Malheureusement, le Kosovar ne foule la pelouse que trois petites minutes avant de sortir sur blessure… Un élément qui contrarie d’entrée de jeu les plans du coach rémois, qui décide alors de lancer Hugo Ekitike, joueur au profil et au rôle totalement différent du sortant.
Au final, dans cette première mi-temps, les Rémois ont été totalement méconnaissables. Étouffés par le pressing lillois, ils ont éprouvé toutes les difficultés du monde à sortir de leur camp. En craquant à la demi-heure de jeu, ils permettent aux Lillois de concrétiser leur domination. Le second but, encaissé sur corner juste avant la mi-temps, ne fait que montrer toute la passivité et le manque d’agressivité des défenseurs depuis le début du match, et plus globalement la fébrilité défensive sur les coups de pied arrêtés. À la mi-temps, les hommes d’Óscar García ont deux buts de retard au tableau d’affichage.
Comme souvent, les rapides changements du coach rémois permettent à son équipe de changer totalement de visage. Avec l’entrée de Kebbal à la pause, les Rouge et Blanc sont méconnaissables au retour des vestiaires : prise de risque, jeu vers l’avant, percussion, récupération haute… Le Stade de Reims habituel est de retour ! Les joueurs rémois reprennent confiance et tentent leur chance, à l’image de Mbuku, Munetsi et Gravillon, sans pour autant parvenir à tromper la vigilance du portier adverse pour le moment. C’est finalement sur une action collective bien menée que le Stade de Reims va se relancer dans ce match… Lancé par Alexis Flips dans la profondeur, Koffi centre devant le but : Munetsi est un peu court et Van Bergen, qui surgit au second poteau, expédie le cuir sur la barre ! Mais M. Hamel, qui a repéré une faute sur Marshall Munetsi, consulte la V.A.R. et indique le point de penalty ! Flips ne tremble pas face à son ancienne équipe et remet son équipe sur les bons rails. Malgré cette réduction du score, les visiteurs peinent à emballer cette fin de match et ne reviendront jamais dans cette partie, perdue en première mi-temps. Les Champenois s’inclinent 2-1 chez les champions de France, après avoir clairement montré deux visages (bien trop) différents.
Une victoire méritée face aux Nantais
Au cours des sept premières journées de championnat, Reims a obtenu son seul et unique succès à Rennes. Si la victoire face aux Nantais n’est pas impérative, celle-ci donnerait néanmoins un véritable bol d’air et de confiance aux hommes d’Óscar García. Une fois de plus, l’entraîneur espagnol aligne un onze de départ totalement inédit disposé en 4/2/3/1. Andreaw Gravillon évolue au poste d’arrière droit, ce qui place Foket dans l’innovante position de milieu droit, avec Van Bergen de l’autre côté. Le duo Matusiwa/Munetsi quadrille le milieu, avec Kebbal en meneur de jeu et la titularisation surprise de Koffi. Malheureusement, ces nouveaux changements semblent une fois de plus perturber le collectif rémois… La première mi-temps est à l’image de celle de Lille, avec de réelles difficultés à produire du jeu dans le camp adverse même si leurs adversaires du jour se montrent beaucoup moins entreprenants que les Dogues. Le fonctionnement du côté droit sur le plan offensif est compliqué… La plupart des situations dangereuses viennent des montées incessantes de Konan, peut-être le seul rémois à tirer son épingle du jeu, et des rares percussions de Mitchell Van Bergen. De son côté, Nantes n’est guère plus emballant, et le score nul et vierge à la pause est on ne peut plus logique.
Au retour des vestiaires, l’entrée d’Alexis Flips à la place de Van Bergen va marquer le début du réveil champenois. Quelques minutes après son entrée en jeu, il est à la baguette pour adresser un superbe corner vers Foket, qui égalise de la tête. Les premières minutes de cette seconde période sont bien meilleures que l’ensemble du premier acte, mais les Rouge et Blanc concèdent l’égalisation à l’heure de jeu sur un festival de Simons, qui se joue de toute la défense rémoise… Le triple changement réalisé par García à vingt minutes du coup de sifflet final va permettre à son équipe de reprendre les devants dans cette partie. Grâce au trio Ekitike/Cassamá/Mbuku, Reims joue immédiatement vers l’avant pour rapidement porter le danger sur le but adverse. Dans la surface, Moreto Cassamá envoie un ballon au deuxième poteau un peu long, mais récupéré par Flips. L’ancien lillois adresse une passe millimétrée au premier poteau pour Ekitike, qui surgit et convertit son premier ballon en but. Quelques minutes plus tard, le jeune rémois tente sa chance de loin et profite d’une frappe légèrement déviée pour s’offrir son premier doublé en Ligue 1 et permettre à son équipe de faire le break. Nantes ne reviendra pas, et les Rémois décrochent leur deuxième succès de la saison, le premier à Delaune depuis le 24 janvier dernier.
atop Avec dix points au compteur après huit journées de championnat, le Stade de Reims occupe une honorable onzième place au classement de cette Ligue 1 Uber Eats. Malgré des matchs moins maîtrisés cette semaine, les Rémois ont tout de même su s’imposer face aux Canaris pour faire le plein de confiance avant de se rendre à Lens ce vendredi soir, récemment tombeur de l’OM au Vélodrome. Un match entre deux équipes résolument joueuses qui, on l’espère, tiendra toutes ses promesses (malgré un huis clos total) et permettra aux Rouge et Blanc de conclure en beauté leur série de matchs avant une nouvelle trêve internationale…