
La tête imparable de Touré n’a malheureusement pas permis à son équipe de remporter ce match… (© Stade de Reims)
http://sourcingfactory.com/?bankispaniy=recherche-femme-haitienne-pour-mariage&85f=5c Après avoir été accroché à domicile par le promu lensois la semaine passée, le Stade de Reims se déplaçait ce samedi après-midi à Saint-Étienne pour le compte de cette vingt-sixième journée de Ligue 1. Un déplacement périlleux pour les Champenois, qui n’ont plus gagné chez les Verts depuis 1959 ! Dans un match peu emballant, les Rémois ont néanmoins ouvert le score contre le cours du jeu en seconde période, avant de se faire reprendre à quelques minutes du coup de sifflet final. Retour sur ce match nul qui, malgré tout, permet aux Rouge et Blanc d’engranger un nouveau point et de poursuivre leur marche en avant.
Une pauvreté technique globale
Avec la blessure de Cafaro pendant l’échauffement, David Guion doit revoir ses plans au tout dernier moment et opte alors pour un système ultra-offensif. Le duo Cassamá/Berisha a donc devant lui un trio composé de Zeneli, Mbuku et Kutesa, accompagné de l’indéboulonnable Boulaye Dia à la pointe de l’attaque. Sur le papier, cette composition d’équipe semble plus que séduisante. Mais que ce soit en première ou en deuxième mi-temps, ce match a été d’une pauvreté technique criante. Les visiteurs ne sont jamais parvenus à déstabiliser un bloc stéphanois bien en place, la faute à de nombreuses erreurs techniques qui n’ont pas permis de développer les séquences habituelles.
Valon Berisha est le parfait exemple de ces errances techniques. Si sa présence a été précieuse en première mi-temps et a permis aux Rouge et Blanc de tenir le ballon, le Kosovar s’est effacé au fil du match, commettant des erreurs inhabituelles. Les ailiers Zeneli et Kutesa, d’habitude percutants et avaleurs d’espaces, ont cette fois-ci été beaucoup trop imprécis dans leurs dribbles et dans leurs choix collectifs pour faire la différence.
Une fois de plus, les deux absents Abdelhamid et Chavalerin semblent avoir cruellement manqué. Le défenseur central, qui assure une première relance propre, est la véritable rampe de lancement de cette équipe. Quant à l’infatigable milieu de terrain, son absence se fait surtout sentir dans le liant avec les attaquants. Moreto Cassamá est bien trop bas pour remplir cette fonction alors que Berisha a, sur ce match, manqué de confiance et de précision pour mettre son jeu vers l’avant au service de l’équipe. Avec les retours de ces deux joueurs la semaine prochaine, nous pouvons logiquement espérer voir le Stade de Reims avec un visage différent…
Un dernier quart d’heure animé
Pour dynamiter une attaque rémoise bien trop timide, David Guion décide de lancer Moussa Doumbia et El Bilal Touré à l’heure de jeu. À vingt minutes de la fin du match, le corner parfaitement frappé par Doumbia trouve la tête du jeune attaquant de dix-neuf ans pour débloquer un match jusqu’ici très fermé. En réalité, il s’agit de la première véritable occasion des visiteurs dans ce match.
Pourtant, cette ouverture du score a le don de débrider cette partie, et de libérer des Rémois qui manquent de justesse de faire le break sur l’action suivante avec Dia. L’entrée de Drammeh à dix minutes de la fin ne laisse pas de place au doute : les hommes de David Guion se préparent à subir jusqu’au coup de sifflet final pour réaliser ce véritable hold-up. Les Stéphanois poussent, et après une première grosse occasion avec la tête d’Aouchiche, finissent par trouver la faille… Sur un dernier long ballé mal dégagé par la défense, la reprise de Moukoudi est sauvée sur sa ligne par Marshall Munetsi, mais Abi a bien suivi et remet les deux équipes à égalité. Dans le temps additionnel, les Champenois auraient même pu perdre ce match si Bouanga n’avait pas raté l’immanquable, incroyablement seul à quelques mètres du but ! Au final, après une partie assez triste, ce dernier quart d’heure animé a fait vibrer les supporters des deux formations, même si l’issue finale qui n’aura convaincu personne.
Un bon point de pris
Après toutes ces analyses, revenons à l’essentiel : au vu de la physionomie du match, les Rémois empochent un très bon point. Sans se montrer dangereux en première période, les Rouge et Blanc ont gardé le contrôle du ballon, limitant ainsi les attaques adverses. La deuxième mi-temps laisse inévitablement des regrets, tant le hold-up paraissait possible face à des Verts dominateurs mais sonnés par l’ouverture du score adverse contre le cours du jeu. Mais ce point pris à l’extérieur reste un bon résultat.
Avec ce point, Reims passe la barre symbolique des trente points. Cerise sur le gâteau : les résultats du week-end permettent aux hommes de David Guion de garder sept points d’avance sur le barragiste. Désormais, l’objectif sera d’aller chercher trois victoires sur les douze matchs restants pour assurer le maintien le plus rapidement possible. Avec une dernière partie de saison compliquée (réception de Marseille et Monaco, déplacement à Paris), les sept matchs à venir seront capitaux pour les Rouge et Blanc, qui pourraient raisonnablement espérer avoir le maintien en poche avant d’aller au Vélodrome fin avril.
Vallabh Vidyanagar “Interro surprise”

Les joueurs sont notés sur 10 suite à leur performance dans le match. (© Buildlineup.com)
Il a fallu attendre l’heure de jeu pour que les entrants Doumbia et Touré, respectivement passeur et buteur, permettent aux Rémois de débloquer ce match. Mouhamadou Drammeh, chargé de renforcer le côté défensif pour préserver le score, n’a pas pu empêcher les Verts de revenir au score.
Note du match : 10/20
La soporifique première mi-temps a laissé place à une deuxième mi-temps beaucoup plus disputée, avec un dernier quart d’heure rythmé qui aurait pu permettre aux deux équipes de faire basculer ce match en leur faveur.
montbéliard les rencontres Ce nouveau match nul, le troisième en quatre matchs, ne fait pas les affaires du Stade de Reims qui a longtemps pensé ramener les trois points de son déplacement dans le Forez. Néanmoins, ce point pris à l’extérieur face une équipe invaincue depuis leur déroute face à Lyon, est bon à prendre. Il devra désormais être confirmé dès dimanche avec la réception de Montpellier, pour réaliser un nouveau pas vers le maintien.